ASSE .... . Quand la L1 frôle l’excitation

l’excitation

Avec ses trois premiers regroupés en deux points, et sans oublier le duo Monaco-Saint-Etienne, le championnat ne veut pas rendre son verdict tout en haut. Et c’est très bien ainsi.

Au duel avec Clément, Verratti est l’un des arguments forts du PSG.

La guerre des trois, qui s’étire depuis des semaines dans un championnat déficitaire au plan économique et fort bien pourvu en quarts de finale de la Ligue des Champions, est-elle en train de devenir un sommet à cinq ?

La 30ème journée nous souffle la question et nous propose deux lectures pas obligatoirement contradictoires.

La première concerne le titre et cette bataille à peu près irrespirable qui met en scène trois protagonistes au profil différent.

Sans trop savoir si c’est là une preuve de compétitivité, la L1 est le seul des cinq grands championnats européens à renfermer autant d’incertitudes. La Juventus ne va pas tarder à être sacrée. Le Bayern se balade même si Neuer est redevenu humain le temps d’un après-midi. Le Barça prend ses aises en s’éloignant quelque peu de son jeu originel. Et Mourinho fait du Mourinho avec Chelsea.

Programmées les 4 et 5 avril prochains, la 31e journée va affiner les courbes de chacun avec le déplacement de l’OL à Guingamp et le Classique de chez nous dans un stade vélodrome version volcan. L’OM, que l’on disait rincé par la formidable exigence du jeu prôné par Bielsa, ne l’est pas du tout et ne s’est pas départi de sa dynamique gagnante. Il mord sur les pattes de Lyon et défie un rival parisien qui vient de remettre un peu d’ordre dans la maison.

Qui du trio détient le calendrier le plus abordable ? Avant la venue de Nice samedi dernier, l’OL se détachait. Et on a vu. Certes, et après les venues de ce même OL et du PSG, l’OM recevra Monaco et l’avantage n’est pas mince.

Le second souffle des Marseillais

Reste à le traduire d’autant qu’à propos de calendrier, on a quand même le sentiment que Monaco n’est pas le plus démuni. Mais tout comme le PSG, l’équipe de la Principauté aura un léger problème à résoudre et à gérer dans le grand huit européen.

On connaît le caractère vampire de la Ligue des Champions et le double challenge contre le Barça et la Juve sollicitera énormément d’énergie mentale.

Ni l’OL ni l’OM, ni l’ASSE n’ont ce souci. Ou cette douce préoccupation. On évoque Saint-Etienne, non pas pour lancer le derby du 19 avril prochain, mais pour la simple et bonne raison qu’il est toujours là.

Dans le sillage de Gradel, et s’appuyant sur une défense toujours aussi intransigeante, la formation de Christophe Galtier a une vraie carte à jouer.

Finalement, si on fait abstraction de quelques bouillies du samedi soir où Jour de foot se transforme parfois en Jour de purge, notre L1 est sympa.